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Revue de presse

Drôme : des Romanais ont participé à l'emballage de l'Arc de Triomphe

Publié le 26/09/2021 dans revue de presse

Ils ont participé à la création d'une œuvre d'art qui fait parler d'elle dans le monde entier. Huit artisans drômois ont participé à l'emballage de l'Arc de Triomphe à Paris, la dernière œuvre, posthume, de Christo et Jeanne-Claude. 
 
L'entreprise Métaligne, située à Romans-sur-Isère, a fait partie des équipes chargées d'emballer l'œuvre. "Nous avons rencontré les Charpentiers de Paris lors d'un chantier dans la capitale il y a quelques années. Ils avaient déjà réalisé l'emballage du Pont Neuf en 1985 et comme ils ont apprécié notre savoir-faire, ils nous ont demandé de participer à l'emballage de l'Arc de Triomphe. On a tout de suite dit oui", raconte Romain Palayer, qui gère l'entreprise Métaligne avec son frère, Mathieu.
 
Les artisans sur le toit de l'Arc de Triomphe lors de l'emballage - Romain Palayer
 
"C'était une parenthèse enchantée"
 
Le chantier, exceptionnel, est bien loin du quotidien de l'entreprise spécialisée dans le métal, plus habituée à construire des portails, du mobilier ou encore des escaliers par exemple. Lors de l'emballage de l'Arc de Triomphe, ils ont touché à tout : "On a serré des boulons, on a tendu des toiles, on a cousu… On a aussi posé 350 tonnes de métal sur le monument pour protéger les sculptures avec des structures métalliques et tendre les toiles comme les artistes le voulaient", raconte Romain Palayer. 
 
L'Arc de Triomphe en cours d'emballage - Romain Palayer
 

 

Il garde de ce chantier un souvenir émerveillé : "C'était une parenthèse enchantée dans notre quotidien d'artisan. Moi je ne connaissais pas Christo et Jeanne-Claude avant de travailler sur ce chantier, je me suis beaucoup instruit et j'ai découvert que ce sont un peu des rock stars dans leur milieu. C'était très familial, sur le chantier, comme ambiance, on a été reconnus, valorisés dans notre travail." 
 
Une œuvre éphémère
 
Début octobre, Romain Palayer et ses artisans remonteront pour démonter l'œuvre et déposer les bâches : "Bientôt, il va falloir revenir à la réalité. Jeanne-Claude donnait cet exemple : quand des nomades s'installent dans une vallée, dans le désert, ils montent des tentes et restent un temps. Et puis ils s'en vont, en ne laissant aucune trace. Mais on se souviendra toujours de leur passage dans la vallée. C'est un peu ça leurs œuvres, et c'est ça qui me touche énormément", raconte Romain Palayer, ému. 
 
 
Romain Palayer et ses salariés sur le chantier - Romain Palayer
 
L'Arc de Triomphe ne restera emballé que jusqu'au 3 octobre, c'est une œuvre éphémère. Les artisans auront jusqu'au 11 novembre, dernier délai, pour démonter les 25 000 mètres carré de tissus qui recouvrent le monument parisien. 
 
26/09/2021 
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