Actualité réseau / Actualité réseau

Paris recycle les emballages utilisés par Christo pour l'Arc de Triomphe

Publié le 25/09/2023 dans Actualité réseau

Rien de l’art n’est jeté. Pas même les installations temporaires, qui après avoir été bonnes pour les yeux et l’esprit, peuvent être utiles pour l’environnement.

Le bel exemple vient de Paris qui a annoncé vouloir recycler l’installation monumentale de l’artiste Christo (1935-2020) « Arc de Triomphe, Enveloppé » (1961-2021). “Le tissu et les cordes serviront à fabriquer des structures d’ombrage, des tentes ou des barnums pour nos prochains grands événements à Paris, notamment les Jeux olympiques et paralympiques de 2024”, a indiqué la maire de Paris, Anne Hildago, dans un communiqué. “C’est un excellent exemple de la capacité du monde de l’art à s’adapter aux défis climatiques”, a ajouté Hidalgo.

Étudié pendant 60 ans par Christo et son épouse Jeanne-Claude, le packaging de l’Arc de Triomphe était leur rêve et a finalement été réalisé l’année suivant le décès de l’artiste, du 18 septembre au 3 octobre 2021. Le célèbre monument parisien a été enveloppé dans 25 000 mètres carrés de tissu bleu argenté et 3 000 mètres de corde rouge. L’organisation environnementale Parley for the Oceans mène les efforts visant à recycler le tissu en polypropylène bleu et la corde en polypropylène rouge. Les sous-structures en bois et en acier de l’ouvrage ont déjà été réutilisées respectivement par la coopérative de menuisiers Les Charpentiers de Paris et par les sidérurgistes ArcelorMittal et Derichebourg Environnement.

Le « packaging » d’architectures et de monuments emblématiques est l’élément stylistique qui a rendu l’artiste célèbre dans le monde entier avec des œuvres et des installations de grande envergure, et celui de l’Arc de Triomphe à Paris a duré trois mois.

Christo et Jeanne-Claude réalisent l’un des premiers projets à Paris, en 1962 : dans la rue Visconti, l’une des rues les plus étroites de la ville, est construit le Mur des Tonneaux, véritable barricade de 89 tonneaux métalliques empilés. Également appelée « le rideau de fer », l’œuvre renverse temporairement la connotation de la rue comme une impasse. Un gesto semplice ma carico di implicazioni, con cui la coppia denunciava i recenti fatti di cronaca: nella vicina Germania infatti era stato da poco eretto il Muro di Berlino che, in un clima generale di tensione e instabilità politica, aveva cambiato radicalmente la vita delle gens. De même, le Muro di Barili était une barricade rudimentaire qui avait obstrué, pendant ses huit heures d’existence, le chemin habituel des citoyens. Une sorte d’éco-bloc ante litteram.

 

25/09/2023

Lire l'article, ici.